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    La Bretagne vue par Wilfried

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    Labels- coton Bio - suivez le guide !


    La production de matières premières textiles et leurs transformations sont une source considérable de problèmes sociaux, environnementaux et éthiques. Pollutions de l’eau et des sols, exploitation des travailleurs, problèmes de santé, etc...

    Depuis plusieurs années, les consommateurs de vêtements sont de plus en plus conscients des impacts de leurs achats. Beaucoup d’entre eux souhaitent favoriser par leur mode de consommation une production de vêtements plus durable, tant sur le plan écologique que social.



    Bien que la Campagne Vêtements Propres n’ait pas choisi de développer son propre label de qualité, de nombreux consommateurs estiment que ces labels constituent un outil facile permettant d’orienter la consommation individuelle et d’influencer le marché. Les labels de qualité sont en principe facilement identifiables et les organisations qui les développent garantissent le respect de certains critères lors de la production et/ou de la commercialisation.




    Un label de qualité se base normalement sur une liste de normes édictées par les autorités ou par une organisation représentative (il peut s’agir d’un secteur industriel, d’une organisation multipartite, d’un laboratoire, d’une association ou d’une entreprise). Cette autorité ou organisation détermine également comment les contrôles devront être effectués, qui les réalisera et sous quelles conditions elle pourra reconnaître et accréditer les organisations de contrôle. Il va de soi que les systèmes de label de qualité qui bénéficient d’un large soutien (reposent sur la législation, ou regroupent plusieurs parties prenantes de nature différente) et qui sont contrôlés en toute indépendance, sont ceux qui offrent le plus de garanties.

    La plupart des labels de qualité de vêtements visent le respect de critères environnementaux.
    Certains tiennent également compte de critères sociaux. D’autres garantissent que les vêtements
    sont issus d’un commerce équitable. La profusion de labels risque de décourager les  consommateurs sensibilisés. C’est la raison pour laquelle, nous vous proposons ce décodage. Nous nous limiterons aux labels relatifs à des critères environnementaux et sociaux qui sont contrôlés en toute indépendance et qui sont proposés dans la boutique Breizh Republik.

    Les labels peuvent être répertoriés tenant compte de plusieurs types de balises : les critères de qualitéauxquels ils se réfèrent, la phase de production qu’ils concernent, le circuit commercial dans lequel ils sont disponibles et la nature de leur initiateur.

    Un label garantit certaines normes de qualité. Dans l’idéal, les contrôles doivent être indépendants et réalisés selon des normes prescrites par des organisations reconnues, qui n’ont pas de lien (direct) avec les entreprises qui introduisent une demande de label pour leurs produits. Le contrôle des aspects techniques, comme la composition chimique des teintures, la toxicité des pesticides ou l’assainissement des eaux usées, doit de préférence être réalisé par des laboratoires disposant de l’équipement technique nécessaire.

    Le contrôle des standards sociaux ne peut par contre pas uniquement se fonder sur des mesures
    factuelles. Les normes sociales, comme la liberté  d’association, le droit aux négociations collectives    ou l’interdiction de discrimination, ne devraient être contrôlées (et éventuellement corrigées) que lorsque les représentants des travailleurs sont étroitement impliqués dans ce processus. Cette garantie n’est cependant pas toujours apportée par les labels écologiques même lorsqu’ils tiennent compte de standards sociaux.
    Grâce à la prise de conscience environnementale,la durabilité écologique fait à présent partie des
    préoccupations de nombreux consommateurs. Ils souhaitent en effet protéger l’environnement, la biodiversité, leur santé et celle des agriculteurs et des travailleurs.






    Breizh Republik propose 3 labels dans ces différents produits mais il en existe encore beaucoup d'autres de quoi  se poser la question de trop de labels tuent les labels? mais on en reparlera dans un prochain blog si vous le voulez bien.

    1-    Fairwear: Vêtements socialement responsables

    Fondation sans but lucratif fondée par la Campagne Vêtements Propres néerlandaise (Schone Kleren Campagne), des syndicats, deux fédérations d’entreprises de la distribution et de l’industrie du vêtement et des ONG. Initiative de multiples parties prenantes, en cours d’internationalisation.

    La FWF n’octroie pas de label mais garantit la démarche d’entreprises de distribution ou de production. En ce sens, elle encourage les entreprises à communiquer leur adhésion en rendant visible le logo dans leur communication commerciale et d’entreprise.
    Critères:
    Normes sociales fondamentales basées sur les conventions de base de l’OIT, complétées par d’autres normes essentielles :

    ·         „„ liberté d’association,
    ·         „„ droit aux négociations collectives,
    ·         „„ interdiction du travail forcé,
    ·         „„ interdiction du travail des enfants,
    ·         „„ interdiction de discrimination,
    ·         „„ droit à un salaire décent,
    ·         „„ durée de travail raisonnable et conditions correctes de sécurité  et d’hygiène,
    ·         „„ contractualisation légale de la relation d’emploi.
    C’est le modèle de contrôle qui a actuellement la préférence de la Campagne Vêtements Propres. L’implication étroite des syndicats locaux et des ONG locales lors des contrôles et dans le système de plaintes offre de bien meilleures garanties que les contrôles effectués par des bureaux d’audits commerciaux.


    Synthèse:

    Un vêtement labellisé Fairtrade Certified Cotton (Max Havelaar), c’est :

    Un vêtement fabriqué à partir de coton (ou une autre fibre naturelle) pou lequel les producteurs reçoivent un prix minimum, normalement supérieur au prix du marché. Grâce à ce supplément,
    ils peuvent investir dans de meilleurs produits ou dans le développement socio-économique.
    Les producteurs peuvent bénéficier de relations commerciales stables, de paiements anticipés et
    d’un soutien.
    Un vêtement fabriqué à partir de coton issu au moins de culture intégrée (coton cultivé avec un
    minimum de produits chimiques et en évitant les pesticides les plus dangereux.
    Un vêtement pour lequel toutes les entreprises impliquées dans la transformation ont fourni la
    preuve (indirecte) qu’elles respectent les normes sociales minimales appliquées au niveau international.
    Les produits labellisés Fair Trade ou issus d’uneorganisation de commerce équitable peuvent
    aussi être fabriqués à partir de fibres biologiques labellisées.




    2-Soil Association Organic Standard


    Soil Association Organic Standard est un label britannique décerné par Soil Association Limited, une organisation qui promeut l’agriculture durable. Elle certifie des produits biologiques et mène campagne
    pour une agriculture respectueuse de l’environnement ainsi que pour une production alimentaire
    plus sûre et plus saine. Le label fait référence  la Déclaration universelle des Droits de l’Homme.
    Les ouvriers doivent avoir le droit de s’organiser. Le travail des enfants est interdit.

    3- GOTS (Global Organic Textile Satndard)

    Label international des textiles biologiques créé en 2008 par un groupe de travail regroupant l'International Association Natural Textile Industry (basée en Allemagne), la Soil Association (Royaume-Uni), l'Organic Trade Association (Etats-Unis) et la Japan Organic Cotton Association (Japon).
    Le label GOTS comporte deux niveaux d'exigence :

    TEXTILES BIOLOGIQUES : 95% des fibres textiles au moins doivent être d'origine biologique certifiée. Les 5 % restants peuvent être en fibres synthétiques ou artificielles (viscose par exemple). Le mélange de la même fibre biologique et non biologique n'est pas autorisé.
    TEXTILES A BASE DE FIBRES BIOLOGIQUES : de 70 à 95 % des fibres doivent être d'origine biologique certifiée ou en conversion.  Les 30 % restants peuvent être en fibres non biologiques. Les fibres artificielles ou synthétiques sont autorisées à hauteur de 10 % maximum (25 % pour les chaussettes, collants et vêtements de sport). Le mélange n'est pas autorisé.
    Concernant les produits chimiques utilisés par le procédé de fabrication, le référentiel GOTS exclut l'utilisation de solvants aromatiques, de chlorophénol, de détersifs tels que l'APEO, l'EDTA, le DTPA..., du formaldéhyde, des OGM, de fongicides ou biocides, de solvants halogénés, de métaux lourds, de colorants contenant des métaux (sauf le cuivre autorisé à hauteur de 5 % dans les colorants bleus ou verts, et le fer), les fluorocarbones ...

    Pour Conclure :
    Préférez du coton bio

    Étant donné que la culture conventionnelle du coton est très préjudiciable pour l’environnement et la santé des paysans et ouvriers agricoles, il est toujours bon de préférer le coton biologique.
    Mieux, un vêtement écologique Respecter l’environnement et la santé des producteurs
    tout au long des processus de production et de transformation est bien-sûr une démarche utile que chacun peut soutenir en privilégiant l’achat de vêtements portant un label Biogarantie ou EKO Sustainable textile. Prudence toutefois sur la qualité sociale affichée de ces labels : leur démarche reste avant tout « bio ». Ils dévoilent quelques faiblesses en matière de normes
    sociales (pas de prise en compte d’un salaire décent par exemple). Mais surtout ils s’affichent peu opérants ni transparents sur les contrôles. Directs ou indirects, les contrôles restent la plupart du temps calqués sur un mécanisme d’audits sans coopération avec les organisations
    représentatives des travailleurs et sans mise en place de processus de plainte et d’amélioration.
    Commerce équitable Le label Fairtrade (Max Havelaar) apposé sur les vêtements concerne le coton avec lequel ils ont été produits. Il ne certifie selon les critères du commerce équitable que la production de coton et les conditions commerciales de sa vente. Les autres étapes de
    transformation ne sont pas concernées par ces critères mais par des normes se référant aux minimaux sociaux contrôlés de manière directe ou indirecte, pas toujours de manière satisfaisante. Les vêtements vendus dans les réseaux de commerce équitable sont issus d’une filière de production équitable. Cela garantit un partenariat entre tous les acteurs de la filière et des conditions commerciales équitables. Mais cela ne garantit pas toujours le respect de normes de travail minimales.

    Au prochain numéro.

    Breizh Republik - Jean-Philippe

    Pour ceux qui sont fans de labels - un site particulièrement intéressant :




    Merci à Label Fringue pour ses documentations et informations.

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    Nous revisitons la Bretagne à notre façon - Une collection FAIR FASHION se composant de modèles aux finitions parfaites. Tous nos styles affichent un look urbain et moderne. Nous vous offrons une collection audacieuse, cohérente et inspirante.

    Le coton est la matière la plus utilisée pour les vêtements. C’est une fibre douce et de la pure cellulose. Le coton bio est cultivé sans l’usage de produits chimiques ni d’OGM.

    Nous utilisons uniquement du coton peigné ring-spun, offrant une surface plus douce et plus uniforme, une finition y est ajouté afin d’offrir ce touché si doux.